Je marchait tranquillement le long de la plage qui m'était familière. De nombreuses filles avaient découvert leur seins pour mieux bronzer, c'était d'ailleurs pour ça qu'à cette plage il y avait une surpopulation de gars. Tous venaient ici pour se rincer l'œil, pour flirter, pour faire des rencontres où pour faire la fête. Mais je crois que mon cas était le meilleur : je venais ici pour voir mon meilleur ami. John. Je courrais presque quand je savais avoir un rendez-vous avec lui. C'était tout bonnement magique, tous ces moments passés avec lui. Être avec John était aussi normal que de respirer même plus facile, être avec lui m'apportait tellement de bonheur. Il était mon soleil, celui qui m'apportait mes vitamines journalières pour pouvoir survivre dans ce monde de fous. Quoiqu'en y réfléchissant nous étions tous probablement un peu fous. Quand j'étais avec John nous riions tellement que les gens devaient, en effet, nous prendre pour des vrais fous. Mais ce n'est pas que notre incroyable entente qui nous liait, c'était aussi tous ce que nous avions partagés, nous avions tous deux débutés ensemble dans la vie, nous nous étions battus en équipe, ensemble plus que jamais, toutes les premières fois nous les avions faites tous deux, en même temps et encore une fois ensemble. Ce qui nous rattachaient d'une manière éternelle et indescriptible. Même lorsque j'avais trouvé Bastien notre lien n'avais pas baissé d'une octave, il s'était même intensifié, comme pour nous prouver que nous étions plus forts que tout. Et nous l'étions. Cette avec cette conviction que j'allais me jeter dans les bars forts et noueux de mon unique et meilleur ami (qui avait un joint à la main). Je respirait à fond son odeur qui m'avais tant manquée. Elle signifiait tout pour moi, la sécurité, l'amusement et l'amour. Oui, quand j'étais avec lui j'étais sûre à deux cent pour cent : - d'être en sécurité, - de m'amuser, -d'être aimée. Ces trois choses était ce que j'avais besoin en compagnie d'une personne pour lui donner toute ma confiance. Lui, cependant avait bien plus, il avait pleins d'autres petites choses qui faisait qu'il était bien plus, pour moi, qu'une simple personne de confiance. il était ce que, petite, je désirais d'un grand frère, il était ma moitié, sans détour. Il me chuchota un "Bonjour" empreint d'une joie non-dissimulée. Nous étions sur la même longueur d'ondes. Je lui retournait la politesse moi aussi contente de la fin de notre séparation.
-Salut, John.
Et lui piquait son bed, parce que dans la vie, il faut partager.